Dyonisos Soumis
ous, la Reine, les pages et le bas peuple, toute la population réunie du Royaume Dyonisien, continuons notre périple en contrée Françoise. J’ai été autorisé pour ma part à voyager avec un fer à castrer allégé et moins vicieux, ce qui n’empêche nullement la Reine de me faire force de remontrances publiques, au grand bonheur des pages, qui me promettent fessée et fouettée. La plus cuisante m’est gagnée dans une auberge à gueuleton rapide près du pays Polais où je me vois reprocher de curer et dépoiler mon nez en public, qui me vaut la menace réelle et agacée d’une « baffe » publique si je continue. Et je sais qu’il ne faut jamais trop agacer une Reine.
Le matin suivant alors que nous nous approchons peu à peu du royaume de Far Far Away où résident les parents de Sa Majesté, je me réveille au petit matin le zizi brûlant sur le côté droit. Je découvre avec grimace que là où passe la cage, la peau trépasse. Pris dans l’entrain du voyage de la communauté et par manque de possibilité, je n’ai pas suivi les conseils des anciens de mettre force de crèmes et d’onguents pour survivre et me voilà à vif dans le fer, comme un chapon stupide. Je fais part, sans grand espoir, de « mon petit problème » à la Reine qui, cependant de très bonne humeur décidemment ce matin-là, m’autorise à vaquer à mes tâches un moment libre, le temps d’un début de guérison, bien sûr à la condition absolue et non négociable de rester chaste même sans cage.
J’ai la ferme intention de tenir mon engagement car je sais à quel point il est physiquement dangereux d’être un rebelle lors des changements des régimes dans nos pays. Sauf qu’une fois arrivé au royaume de Far Far Away, l’aura de la Reine s’éloigne un peu laissant le champ libre à des démons locaux de prendre possession de mon corps. J’essaye de leur résister comme je peux mais je ne suis alors plus qu’un serf sans protection, abandonné par sa Reine. Les Démons se font pressants à tout moment et à tout endroit, faisant jaillir une érection de mon petit chose que je ne contrôle plus et une humidité persistante dans l’entrejambe. Ils me torturent, sûrs de s’emparer de mon âme en perdition.
Les travaux généreusement attribués par Monsieur et Madame me tiennent éloignés de la tentation pendant un temps, en particulier la rituelle plantation des plants de tomates dans le jardin Royal sous la pluie et les directives pressantes de la Reine-Mère. Me voilà à bêcher, retourner les mottes, brouetter, creuser, tout mouillé. Chaque année la Reine-Mère prend plaisir à augmenter le nombre de plants à mon grand déplaisir. Il faut aussi gérer la garde rapprochée des seigneurs voisins qui vont et viennent, tout en envoyant leurs propres pages s'amuser avec les pages de notre royaume lointain, qui ont une aura si exotique dans cette contrée. Tout cela m'occupe l'esprit mais j'y perds la connection avec ma propre Reine, sauf pour des remontrances publiques de trop me laisser aller au bon vin du pays...
Je redeviens par contre vulnérable quand je me retrouve seul, moment limité dans ce palais au passage dans la salle d'eau. Il existe pour son utilisation une étiquette et un ordre de privilège. Etant finalement qu'un serf d'un pays étranger, même dans la suite d'une ancienne Princesse de ce royaume, j'y ai le plus petit ordre de priorité. Il me faut attendre errant dans le palais et les jardins, l'esprit propice à y laisser rentrer les Démons. Ils me travaillent au corps et prennent le contrôle de mon membre libre peu à peu. Si bien que j'arrive, quand c'est mon tour, à la salle d'eau totalement sous leur contrôle. Je me glisse sous l'eau plus très chaude à ce moment là et ils me tourmentent.
- Vas-y ! Vas-y ! Laisse-toi aller, la Reine n'en saura rien...
J'ai la dureté tentatrice et cet état de faiblesse dans l'entrejambe. J'essaye de penser à la mort des petits africains, mais rien n'y fait. Ils me forcent à poser la main sur le bâton tendu et à commencer le geste immémorial des hommes en état de faiblesse excitée. En état de faiblesse je le suis. Je me laisse aller à la montée du plaisir démoniaque, astique de plus en plus vie jusqu'à faire jaillir l'honteux elixir dans un râle non étouffé sous l'eau. Que l'interdit est bon !
Les Démons se retirent me laissant seul alors que je reprends mes sens et découvre l'atrocité de la trahison que je viens d'effectuer. Je me sens honteux. J'envoie un Pigeon Voyageur Instatané pour me dénoncer. Aucune réponse ! Ni maintenant, ni après. La Reine est-elle trop courroucée pour me pardonner ?
Le lendemain, dans la même situation je leur résiste cette fois avec vaillance et m'abstient de me remettre en faute. Mais il est déjà temps de repartir.
dyonisos
Heureusement il y a une morale : le cul est dur après.
amitié, dyonisos
amitié Yanode
Une histoire de vases communiquants ou de retournement dans l'Histoire ?
J'ai adoré ce récit très beau, très imagé aussi, ce qui le rend formidable. Le dessin final est excitant et montre bien ces démons auxquels tu as cèdé.
Ah la la...
Bisous, l'ami !
Les interdits ne sont là que pour être dépassés, non ? Mais je te rassure comme tu le liras plus tard, tout finit par se payer un jour.
Merci pour le dessin. J'ai passé quelque temps à chercher ce que je voulais.
bisous, l'ami
de la part de dyonisos
PS : et j'oubliais, la branlette au goût d'interdit était si bonne...
amitié Yanode