Dyonisos Soumis

A l'entrée du salon, Maîtresse me fait arrêter le temps de mettre en place une des petites chaises de classe maternelle, abaissée mais très solide que nous avons hérité de la petite enfance de nos gamins. Elle vient de fixer le lieu. Elle me fait avancer encore devant ce mini trône puis me laisse le temps d'aller rechercher un accessoire sur la table de la salle à manger.

J'attends quelques instants à ras de terre. Ma vision est très limitée par les découpes dans le cuir et le bas de la muselière qui fait office d'œillères. De toute façon je ne distingue qu'un bout de mur bas. Je bave nettement dans mon bâillon. Les bruits extérieurs sont étouffés mais j'entends complètement le rythme de ma respiration intérieure. Un peu rapide. Je me sens complétement une bête prise dans un filet d'où elle ne peut s'échapper.

Maîtresse revient et me positionne par sa voix face à sa petite chaise. Attente. Maîtresse est silencieuse mais je perçois des bruits de bouchon que l'on ouvre et que l'on referme. Je suis un peu angoissé par ce temps d'expectative.

- Allez viens là, mon gros toutou...

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Maîtresse me fait reculer comme on ferait reculer un cheval devant l'attelage et quand elle juge que mon arrière train est dans la bonne position, elle presse fortement contre mon petit trou ce que je reconnais immédiatement comme un plug de métal cherchant à me perforer à tout prix. Je ne suis pas ouvert d'appréhension, cela fait mal, je beugle dans mon bâillon tout en cherchant à y échapper par une fuite en avant. Mais Maîtresse ne l'entend pas ainsi et sa main me saisit durement par les roubignolles qu'elle tire vers l'arrière pour me faire reprendre la position. Aussitôt le plug cherche à nouveau à me transpercer dans la douleur. Maîtresse écrase mes couilles dans sa main, rendant toute rébellion impossible. Le métal écarte de plus en plus mes chairs dans la souffrance d'un viol. Je doute même qu'elle ait mis tout lubrifiant. Je crie, je beugle, je gémis. Non je ne veux pas ! Mais Maîtresse elle le veut et ce que Maîtresse veut... elle l'obtient !

Au plus fort : "Allez calme toi, dyonisos, il est rentré. Mais dis donc qu'est-ce que tu es serré pour ta Maîtresse aujourd'hui. Tu devrais pourtant être content, c'est ce que tu désirais. Je crains que le gode tout à l'heure va t'être tout sauf une partie de plaisir..."

Evidemment un toutou bâillonné ne peut répondre. De toute façon, je n'en ai pas le temps ni l'occasion. Maîtresse me surprend totalement en me chevauchant. J'encaisse l'arrivée de son poids qu'elle accentue bientôt en décollant totalement ses pieds du sol. J'endure en grimaçant et cherchant ma respiration. Je baisse la tête. Je suis totalement pris au dépourvu par cette nouveauté et totalement sous son contrôle. Je me sens complètement soumis. Elle pourrait faire ce qu'elle veut de moi maintenant. 

Le temps comme suspendu, j'attends son ordre de la promener ainsi dans la pièce. Mais il ne vient pas. Le veut-elle ? Y pense-t-elle ? L'ose-t-elle ? Mystère. Pourtant j'aurais obéi.

Maîtresse se retire finalement de mon dos et me libère de sa contrainte.

dyonisos

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Sam 14 déc 2013 3 commentaires
dit ami un viol c est quand l on dit NON et la tu consens donc c est pas un viol tehnicquement
pour tout le reste je te trouve pas vraiment en condition ou pas totalement pret a te plier a ta Maitresse a ce QUE ELLE VEUT et non a ce que toi tu aurais voulu ...et n oublie pas un mot de Maitresse Flo "la douleur n'est qu'une information a ton cerveau " ...
je commence a croire que tu vas peut etre la regreter ta liberation ou que son prix va etre sévére
amitié Yanode
yanode - le 14/12/2013 à 09h19

Ok le mot est peut être employé en un sens figuratif, mais c'est surtout pour essayer de faire passer le ressenti que j'avais alors que l'innocent plug me transpersait le cul. Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu ce type de réaction. La plupart du temps ce plug de queue rentre comme dans du beurre et je vais même à le perdre tellement mon cul s'élargit de plaisir.

Mais là où tu te trompes, c'est que tout cela je l'ai voulu, sauf qu'au moment fatidique, je ne suis pas sûr que mon corps le voulait encore lui. Sauf que contrairement à la baise vanille, quand le corps se dérobe, tout un champ de possibles existe encore. C'est là où certainement l'expérience de la partenaire dominante porte, et sans sadisme mais avec une veule excitation que je constaterait à la fin, emmène son homme soumis de l'instant vers de nouveaux horizons. Il y a aussi sans doute le côté solennel d'une séance de libération désirée et programmée qui incite à aller toujours en avant. Contrairement à la baise vanille, ce genre de séance en cas de foirage n'est pas reconductible le lendemain, vu les conditions qu'elle requiert. Mais cela aussi tu le sais, l'ami.

amitié, dyonisos

 

dyonisos
Baillonné et qui ne peut qu'accepter... J'aime...
Madame.S - le 14/12/2013 à 14h24

oh ce n'était pas le baîllon qui me l'a fait accepter mais plutôt la main de ma Maîtresse en prise sur mes petites choses. 

mes respects, Madame, dyonisos

dyonisos
Contrairement à ce que j'exprimais sur l'article précédent, je comprends mieux maintenant les appréhensions. Ainsi baillonné et à quatre pattes, tu es totalement à la merci de Maîtresse N et comme tu ignores ce qu'elle te réserve, je pige bien qu'il y ait une certaine angoisse. Mais aussi du plaisir. Enfin je suppose...
Bisous !
Cerenella Domi - le 17/12/2013 à 13h54

Le plaisir dans les jeux SM est déconnecté entre l'esprit et le corps. C'est une des choses que le jeu apprend. Le fait d'être à la merci, apprend aussi beaucoup sur soi-même et a côté fascinant. Finalement ces pratiques sont fondées sur le ressenti d'émotions très fortes que l'on recherche. Après c'est difficile d'en dire plus, si tu n'essayes pas toi même... Et oui il y avait du plaisir intellectuel mais de la souffrance physique. 

bisous, dyonisos

dyonisos