Dyonisos Soumis
Le mercredi soir doit être notre soirée à nous, où nous allons au lit tôt pour prendre du bon temps de couple ensemble. C'est que nous sommes promis cet été après notre fol accouplement. Et puis la rentrée est arrivée avec toutes ses contraintes de mise en route, et nous avons un temps oublié cette promesse pour la ressortir ce week-end et choisir le mercredi.
Bien sûr notre nouveau rendez-vous d'intimité de couple commence sur une période D/S avec la cage pour moi de surcroit. J'ai donc oublié les fols accouplement, mais hier je suis resté excité dans ma prison à zizi, à la perspective de la soirée. Oh pas tout le temps ; j'ai eu quelques réunions délicates à gérer dont une où je me suis fait "enculer" par les parties opposées, bien plus que d'habitude.
Je me suis mis à imaginer tout ce qu'une Maîtresse pourrait faire à son soumis le soir en chambre. Et la liste est tellement longue, que je ne crois pas que tout soit possible en 52 mercredis par an.
Le soir venu, les enfants remarquablement endormis tôt, l'heure fatidique arrive. Là dans un vrai conte D/S, je recevrai l'ordre de me déshabiller, de passer mon collier et d'attendre ma Maîtresse le nez contre le mur dans un coin de la chambre. Mais dans la part D/S de notre vie réelle, il se passe rien à ce moment là.
Mais je suis totalement zen. Mon expérience de soumission même d'opérette m'a aprris à être patient et que le temps de Maîtresse n'est pas l'urgence du soumis. Je décide de ne rien dire ou quémander. A 10h30, je pars lire au lit sans remord. Et une demie-heure plus tard cela bouge au rez-de-chaussée, N. ne devrait pas tarder à arriver.
" oh désolé mon chéri, j'ai oublié que c'est "notre" mercredi. "
Le tout dit sur un ton très énigmatique. La Femme de façn générale, et d'autant plus la Maîtresse Femme, adore parler en sphinxien, langue dont elle est sûre qus son homme ne maîtrise pas totalement. Là cela pourrait autant dire qu'elle a oublié ou qu'elle l'a fait exprès pour nous taquiner ou qu'elle l'a réellement oublié et qu'elle cache son oubli sous une intention qu'elle n'a pas eu. Je préfère ne pas relever. De toute façon, c'est un combat perdu d'avance...
N. prend néanmoins un livre, très obstensiblement. Là c'est un message muet : au boulot dyonisos ! J'y vais des mes doigts ("humm c'est bon") mais uniquement pour la détendre ("oh tu sais je suis trop fatiguée pour partir"). Le massage a un effet détendant. Le rideau de fer s'entrouve.
- Tu ne me colles pas plus ? ... ah oui la cage...
Effectivement la cage. J'en profite pour me faire indiscret sur ses sentiments actuels n'avoir encagé son mari.
- Non, crois moi, je n'y pense pas la journée.
Alors que moi je n'oublie pas la cage de la journée. Habituel déséquilibre de l'homme encagé et de la femme encageuse. J'insiste et je reçois une nouveau message.
- J'adore te refermer la cage le matin, mais là je ne l'ai pas fait souvent...
Je sens comme un reproche. Il est vrai que certaines fois, ce n'est pas possible avec un enfant levé trop tôt ou une épouse trop tard. Mais Maîtresse N. oublie qu'elle m'avait reproché l'an dernier de sortir de la cage systématiquement pour me laver le matin. Depuis je suis au régime plus sec, pas plus de 2/3 sortie pour lavage par semaine.
- J'aime aussi sentir ton corps me quitter quand tu te lèves le matin à cause de la cage ...
Là, comme dirait notre ami yaya, à la sagesse paysanne légendaire, j'en suis tombé sur mon cul. Il y a tant d'aveux dans cette phrase. Aveu qu'elle sait oh combien mes nuits sont agitées. Aveu aussi qu'elle aime me l'avoir imposé et constater ces effets. Un aveu complètement nouveau... Tout cela me rend subitement la cage beaucoup plus étroite. J'ose une autre question.
- Et je ne vais pas être libéré de sitôt ?
- Et non tu as parfaitement compris mes intentions. Mes envies sont en baisse en ce moment, il est normal que tu partages ce manque.
- Les vacances ?
- En cage !
- Je dois néanmoins prendre l'avion la semaine prochaine...
- oui, il n'est pas question que tu voyages en cage, trop risqué avec les fouilles corporelles. Alors tu seras libre 2 jours...
Je sens que sa dernière réponse l'embête. Elle a dit cela presque à regret.
- ... c'est vrai que tu pourrais en profiter pour te masturber tout seul.
Aie ! Il faut que je lui trouve une solution de Maîtresse pour me gérer, le pendu qui doit fabriquer sa propre corde.
- Et si je la remettais à la descente d'avion ?
Maîtresse ne me répond pas. Sa chatte est complétement humide sans que je sache si c'est l'effet de mes doigts, la perspective de continuer à me contraindre ou l'effet conjugué des deux.
- Continue. Non ce que tu me faisais juste avant... oui ça !
Mes doigts rentrent et sortent dans un mouvement de bascule dans sa vulve. Je sens sa respiration s'emballer pendant que je suis très étroit en cage. Son corps commence la danse de la jouissance. J'ai du mal à maintenir les doigts en place. Elle râle et finalement rate SON orgasme. Elle m'en veut. Je me défend en disant qu'il est difficile de maintenir un certain mouvement quand elle bouge trop.
- Occupe-toi alors de mon bouton ! Là je ne bouge pas !
Elle a dit la dernière partie avec une certaine froideur. Je n'ai pas intérêt àmfoirer. Je m'exécute et caresse après caresse, l'orgasme désiré par Madame monte et explose finalement. Je n'en peux plus dans la cage. J'aurais envie de plaisir moi-aussi, pourquoi pas avec le cul qui palpite d'envie à ce moment ? Mais l'homme soumis redevient un petit garçon timide, et n'ose demander. Alors je me tais en me maudissant un peu.
Maîtresse bascule sur mon corps et se détend finalement la main en bonne prise sur les couilles dépassant sous la cage.
- Tu sais, mon chéri, que j'adore tes couilles de taureau !
Mais elle ne me les massacrera pas car déjà N. s'endort sur mon épaule, pendant que peu à peu je regagne une peu d'espace dans ma studette à zizi.
dyonisos
Ou simplement les doigts comme ce mercredi.
Mes respects, Madame, soumis dyonisos
Bene pendentes. Je te rassure, elle vont bien.
Bisous, cher Dyonisos. Et bon week-end à vous deux !
Ne nous juges pas trop vite.
Même si sur le blog la famille est très présente (nous le voulons ainsi pour le réalisme et expliquer les contraintes en famille), nous ne parlons pas réellement de ce que nous sommes dans la vraie vie. C'est est fait exprès évidemment. Et je ne vais pas le détailler, mais sache que N. est très investie à l'extérieur, souvent absente le soir. Moi je suis plus casanier par nature et par nécessité pour l'épauler, une sorte de papa déjà soumis, le soir. Et la journée, je suis compètement si différent, à mille lieues de ce que je montre sur le blog, que tu ne me reconnaîtrais pas. Nous avons des vies passionantes mais assez compliquées au jour le jour. Alors se réserver une soirée rien que pour nous est un luxe que nous nous octroyons. Tu te souviens du sketch de muriel robin sur la planning pour faire un BB, c'est un peu ça...
Alors oui il y aura des moments intenses, et des moments à jeter, mais alors on aura essayé...
dyonisos
amitié yanode
Eh bien, si je croyais que mon article innocent allez faire une petite polémique... Je pense que nous cherchons à nous adapter tous à notre situation perso... et le principal s'est de retrouvé à deux aussi souvent que possible.
amitié, dyonisos