Dyonisos Soumis
A quatre, avait décidé l’après-midi N. Nouvelle aventure et merveilleuse initiative. A deux, il y en a toujours deux oubliés. Et puis nos enfants s’habituent à rester ensembles, les chers anges, dans leur chambre commune de vacances, laissant le temps à leurs parents pas sages de s’amuser. Dans le spa duo devenu quatro, nos corps s’emmêlent, chair contre chair, où l’intimité est une notion perdue. Chacun et chacune envahit l’espace des autres. C’est peut-être ce que l’on recherchait, après tout… une promiscuité excitante. D’aucun pense que nous sommes trompés dans le plan de spa en mettant les femmes côte à côte et les hommes en face. Mais je ne le pense pas.
Nous discutons entre amis et gens de bonne compagnie, tous les quatre complètement nus et excités. C’est l’heure du premier bilan « qu’est ce qui me change ? ». Oh pour moi, beaucoup de choses. E. a un grand corps avec beaucoup de rondeurs mais peu de saillances des zones érogènes. Ma N. crie sa jouissance, E. la vit intérieurement. Mais aucun jugement dans ce que je dis, c’est différent donc charmant. Je me branlotte doucement dans l’eau. J’aime l’eau qui berce mon sexe et le fait ballotter au grès des bulles. Je jette un coup d’œil à l’ami à mes côtés, contre ma peau. Il est tout rikiki, bien moins que quand il fait pipi dans la pelouse. Cinquième dan de non-érection, d’après lui. Il contrôle tout. Il veut juste faire plaisir. La blague ! Et pourtant sans lui, sans ses remarques insistantes depuis des années, nous n’en serions pas là… En cette soirée, nous lui en sommes reconnaissants.
Il est temps aux hommes de s’activer avec leurs Dames, dans la position où nous sommes, juste avec nos mains. Cela sera plus de l’exhibitionnisme que de l’échangisme. Quoique ? Je propose à N. et E. de se caresser. Des années à passer à dormir jeunes dans le même lit, sans jamais… Toujours un niet quand je l’évoquais… Nous sommes quasi des sœurs… Et ce soir dans la chaleur de l’eau, plus de dénégations, elles se caressent leur corps mêlés tandis qu’elles jouissent de leurs hommes. J’apprécie. T. est parti pour rentrer un à un ses doigts dans l’intimité de sa femme. C’est sa spécialité. Je me contente d’effleurer le bouton de la mienne et farfouiller l’entrée du conduit. Pour nous, ce n’est pas définitivement la bonne position pour un bon contentement. Trop coincés, les corps mêlés. T. ne semble pas avoir la même opinion, consciencieusement il travaille son labeur. J’observe avec attention en travers les réactions de E., pendant que N. soupire à une caresse plus appuyée. Son visage est d’abord de marbre, mais j’y lis bientôt une certaine tension. Ce que je prenais pour un sourire est une crispation de plaisir. On peut masquer sa jouissance mais jusqu’à un certain point… Par curiosité, je demande combien de doigts il a mis. « Je viens juste d’arriver à faire rentrer le cinquième ! », me répond-t-il par fierté de mâle. T. fonctionne vraiment très différemment que je le fais. Moins de sensualité, mais autant d’efficacité. J’aime cette différence ! J’aime notre échange ! Et puis sans un dernier soubresaut, il retire sa main. Je lui demande :
- Pourquoi tu t’enlèves ?
- Parce que E. a joui…
- Comment tu le sais ?
- A cause de la pression dans sa chatte.
Evident ! Alors il y a deux jours… elle a adoré comme elle me l’avouera le lendemain en rougissant un peu. Sacrée bonne femme qui cache son jeu ! Le cache-t-elle après tout ? Ou n’est-ce que sa façon à elle de jouir ? Je me demande le jour où je l’enculerai si elle sera aussi discrète. Je sais qu’elle pratique cela avec T., elle ne s’en est jamais cachée. J’ai envie de l’enculer. Mais pour l’instant, que dalle, je suis redevenu tout mou. Et aucune honte.
N. n’a pas été finie, comme j’étais distrait à observer l’amie. Mais elle ne m’en tient aucune rigueur. Nous avons notre lit devant nous après tout. Elle se relève pour lancer le moment de s’occuper des hommes. Elle me masse les couilles langoureusement. E. l’imite malgré les protestations de son mari. J’y prends plaisir, lui moins, semble-t-il. Il proteste. De toute façon, aucune ardeur ne sera réveillée dans l’eau chaude.
Nous discutons corps contre corps. La bite de T. pend flasque au-dessus de ses couilles. J’ai envie de le titiller un peu. Plusieurs fois, je viens toucher et tâter furtivement son intimité, pour le taquiner un peu, malgré ses protestations et sa gêne. N. me regarde faire l’œil malicieux.
Bientôt les hommes en finissent des bulles. Je n’en supporte plus la chaleur. Lui est fatigué. Nous nous retrouvons entre mâles sur la terrasse. Le temps d’un énigmatique :
- Qu’est-ce que j’en ai fantasmé… Mais la réalité est si différente de mes fantasmes…
Je le connais trop bien, l’ami. Son monde d’échange était fait de doubles pénés, de prises d’assaut des trous tiers tout seul, à deux, pendant que les femmes se broutaient avec avidité. Tout ce qu’il voit sur les vidéos d’internet, loin de monde de sensualité exacerbée dans lequel nous évoluons en ces chaudes nuits d’été. Souvent ces derniers années nous leurs avons ouverts d’autres mondes, le bondage, la sodomie, les sextoys, qu’ils ont absorbé pour la joie de renouveler leur couple. Je m’apprête à lui dire tout cela, et que quand on prend du plaisir ce n’est pas grave, mais l’ami est déjà sur le chemin du sommeil et file dans son lit.
Je me rabats sur les filles dans l’eau, pendant que je fume, par la petite fenêtre à l’extérieur que j’ouvre. Elles accueillent l’air frais avec joie. L’une est train de masser langoureusement l’autre dans l’eau, assises dans la baignoire. Très érotiquement mais sans but sexuel. Je monte sur une pile de moellons pour mieux voir la vision charmante de ces corps magnifiques. Nous discutons avec gaité. De tout, de l’amour, de nous pratiques de couple et même du goût du sperme.
Il est finalement l’heure de se coucher… N. me rejoint au lit. Elle se colle en chatte. Je connais ce comportement et descends avec amour dans l’antre humide. Longtemps dans la nuit je la caresse du vagin et du clitoris jusqu’à ce qu’elle connaisse plusieurs orgasmes. Et le lendemain, au petit matin, nous remettons déjà cela…
dyonisos
Bien vu, l'ami de mon soumis. Et j'en rigole encore...
Maîtresse N.
bises de nous deux
Bonjour Gregnounet
Pour les enfants présents, c'était télé, balançoire et tente au fond du jardin, mais heureusement ils dormaient quand leurs parents commençaient leurs jeux d'adultes consentants.
Bisou à Jo
N.
bon ok tu es à la bourre mais je ne vais pas te jeter la première pierre, moi qui le suis si souvent chez vous...
C'est bien de la réalité que je n'avais pas fantasmée, mais qui finalement épice pas mal nos couples. Et maintenant que la réalité est là...
bisous, dyonisos
amitié yanode