Dyonisos Soumis

L'aube est levée. Le jour renait à travers la fenêtre ouverte. Un peu de fraicheur qui cédera vite au torride de la journée de ce qui est enfin un été. 

Je me réveille. Son corps nu dort encore à mes côtés, légèrement collé pour ne perdre le contact avec l'Aimé. Tout est silence. 

Je glisse ma main doucement entre ses jambes à la recherche du trésor enfoui. Je suis surpris par la moiteur qui y préexiste, un rêve sans doute. J'enfonce mon doigt dans le conduit. Elle bouge à côté de moi. Un second doigt rejoint le premier parti en éclaireur et les deux testent les limites de leur monde. Elle soupire à côté de moi. Les cuisses s'ouvrent maintenant en invitation. Le pouce part à la recherche de la clé de plaisir et la trouve un peu plus haut. Commence alors une lente danse à trois doigts qu'elle apprécie manifestement. Langoureux massage que je fais durer un moment pour son plaisir. Elle accueille avec joie les premières vagues de plaisir qui s'élèvent peu à peu. Ses cuisses tendent à se refermer sur ma main à chaque caresse plus poussée. Un signe. Elle me semble mûre. Je dégage pour mieux basculer et revenir de la bouche et de la langue collées contre sa moiteur. Elle acquièsce dans un murmure. Me voici devenu lécheur, suceur, titilleur. Son bassin commence à onduler, je m'accroche de 2 doigts dans la matrice pour ne pas me retrouver éjecté. Sa main a saisi mon sexe par le gland poli et me dicte de ses pressions en cadence le bon rythme qu'il faut que je suive. Première montée et premier franchissement de col tout en tension. Je change de braquet et enfile le phallus fièrement dressé dans la gaine. Ses jambes se relèvent sur mes épaules pour augmenter la profondeur de l'envanhissement. Elle apprécie. Je pistonne langoureusement pendant que mes mains s'attardent sur ses tétons dressés. Et je pistonne au grand plaisir de ma Dame, roulant des reins, jouant parfois du pénis échappé qui farfouille délicieusement pour retrouver le chaud conduit. Elle geint maintenant appréciant la caresse au fond d'elle même. J'attaque de biais, je m'arcqueboute au fond, je titille l'entrée, j'accélère subitement, je joue une mélodie d'amour pour un pénis et une chatte. Son plaisir monte mais n'arrive pas à éclater en un feu d'artifice, à son désespoir visible. Les peaux contre peaux chauffent trop. Les corps sont fatigués par cette chaleur qui dure depuis des jours. Donnons nous de l'espace ! Nous allons finir comme deux ados encore timides. Je me retire mais reste sur ses jambes, dominant les magnifiques vallons de son corps. Ma main droite s'empare de son sexe complétement offert et quémandeur, le pouce sur le bouton, et quelques doigts dans le conduit humide. Mais cela ne semble plus la bonne idée pour obtenir l'achèvement. Je pars à la recherche d'un doigt fureteur de la porte étroite. Elle est complétement fermée. Le temps de le ramener pour le lubrifier de salive, et bon soldat il repart à l'attaque. Oh miracle, la porte, l'instant d'avant si étroitement défendue, est maintenant toute offerte et laisse le doigt la pénétrer plus avant. Elle apprécie. Le pouce se positionne sur le bouton. Ma main restante empoigne la hampe du phallus en expectative et nous voilà partis vers la délivrance mutuelle. L'air de la petite chambre est devenu saturé de ces odeurs de sexe mélées, les miennes et les siennes. Une fois, deux fois, trois fois son corps s'arcque de plaisir emportant mes doigts. Je sens aussi ma délivrance proche. Une dernier trifouillage au fond de son cul, un dernière pression amoureuse sur son clitoris, un dernier va et vient sur la hampe, et nous voilà tous les deux partis dans une explosion synchrone. Son corps décolle du lit dans un ultime soubresaut qui lui arrache un sourd gémissement de contentement tandis qu'une boule de feu monte et me dévaste, salué par un roque beuglement de Mâle jouissant.

Joyeux anniversaire, mon Amour.

dyonisos

Jeu 18 jui 2013 3 commentaires
Bon, si c'était son anniversaire, ça va ! Parce que franchement, avec la chaleur étouffante qui règne (véritable chape de plomb) il n'y a qu'au petit matin qu'on dort bien. Et là, le p'tit Dyonisos s'éveille et fait le galopin, empêchant sa belle de profiter des bras de Morphée dans la fraîcheur de l'aube. Hi hi...
N'empêche que le récit est formidable. Envolée littéraire retraçant remarquablement vos envolées si délicieuses. Que ton récit est beau ! Depuis le temps que tu nous régales de tes formidables textes, tu aurais déjà pu faire publier un roman érotique bien plus fort que les 50 nuances idiotes...
A ce propos, une collègue a prêté ce bouquin à ma fille. J'attends de voir ce qu'elle en dira...
Bon anniversaire à ta belle ! Bisous à vous deux !
Cerenella Domi - le 19/07/2013 à 17h38

Bon va falloir arrêter dans le commentaire trop positif, car le rouge me monte aux joues  et cela me donne chaud. 

mille bisous de remerciement, dyonisos

dyonisos
ola ola la fraicheur du matin vous as comment dire mis le feux au cul ... mais que cela est bon pris ou plustot prise au saut du lit en tout cas cela fait plaisir d avoir de vos nouvelles surtout des comme cela lol
amitié yanode
yanode - le 19/07/2013 à 19h00

La fraicheur du matin a permis de refroidir les ardeurs pour un temps.

amitié, dyonisos

dyonisos
Génial ! Ça c'est un beau cadeau d'anniversaire ... et qui coute pas un rond en plus, mdr. Amitiés.
soumis pissotte - le 19/07/2013 à 23h01

Oui mon arrière grand père était écossais. Mais cela n'a pas suffit et ma carte a finit pas chauffer pour la belle dans un magasin.

amitié, dyonisos

dyonisos